KANAKY 2018 : LA REVANCHE D’ATAÏ (?)

2018 sera l’année du référendum d’autodéterminationqui pourrait marquer la fi n de 165 ans decolonisation française en Kanaky. Mais quel seral’effet de ce processus dont une bonne partie despremier/es concerné/es sont exclu/es ? Entreoppression coloniale et capitaliste, quelle réalitévivent les travailleur/euses kanaks aujourd’hui ?Quel est l’héritage culturel des résistanceskanakes et l’actualité des luttes ?

À partir de 14h, film et discussions en présencede camarades de l’USTKE, syndicat kanak
luttantpour l’indépendance et la socialisation desmoyens de production et d’échanges.
Repas àprix libre et soirée concert !
Tout ceci, organisépar la CNT38.

Lê Quan Ninh / Michel Doneda

Afin de célébrer 30 années de collaboration, Lê Quan Ninh et Michel Doneda organisent une tournée d’au-moins 30 concerts. Le 102 sera l’un des premiers lieux à les accueillir pour ce grand voyage. « A l’aplomb du vide. Le vide comme sérénité, à la fois prêt à disparaître et prêt à bondir. Le vide se vidant. Le vide et toute notion de vacance et de vacuité s’effaçant dans l’étonnement de l’observation. Mais aussi surgissement de l’acte sonore comme un acte électrique et chimique, organique. Constater les conséquences du son actif. Se tenir dans l’interstice entre l’acte négatif (défaire) et l’acte en négatif (non-faire), témoins et du silence et du son, de ce qu’ils font. Eux seuls sont à l’œuvre. A l’aplomb du point invisible et ludique où le son agit et cesse d’agir, avant que ça fasse de la musique et à l’écoute de la musique que ça fait. Une musique à la lisière, sans autre origine que celle de l’instant dont l’expérience – répétée, ressassée – a déposé un sédiment vivant. Sans démêler l’air, la terre et la sensation de pesanteur, jouer à tout entendre dans la vélocité du mouvement double de l’acceptation et de l’esquive, soumis à la réalité de la matière. Matière d’air, sans possibilité d’empreinte et d’appropriation, frémissant à peine, jamais perturbée. Au premier contact avec l’écoute, non pas un air reconnu mais la reconnaissance d’une racine sans commencement. Brutalité des formes, âpreté des textures, soudaineté des sursauts ? Il n’y a plus d’adjectifs. Laisser l’écoute écouter.” Lê Quan Ninh
Lê Quan Ninh : percussions
Michel Doneda : saxophone soprano et sopranino

Bitpart / Seb and the Rhâââ Dicks / troisième groupe

Bitpart est un trio de punk parisien, largement teinté de touches noisy et emo. La part belle est faite aux mélodies douces-amères, dans le style de la scène d’Olympia, ville qui a d’ailleurs été leur point de chute voilà quelques années. Seb and the Rhâââ Dicks nous vient de Lyon, et bien qu’il écume les scènes depuis 2011, c’est la première fois que l’honneur lui est fait de se produire à Grenoble. Seb joue seul, avec ses multiples bouts d’instruments,un punk rock ludique et à la bonne humeur généreuse.

IMPÉDANCE_ CLARINETTE_DÉLUGE / BERTRAND GAUGUET

Impédance_clarinette_déluge est une piècesonore encore inédite de Xavier Charles, unautre fameux souffleur. Créée en septembredernier à l’occasion de l’Audible Festival, elleest une infinie accumulation dans laquellel’instrument acoustique devient générateur desons et de fréquences : un flux, des blocs, l’échodes océans. Où que nous soyons, nous sommescernés par les ondes.

Frôlements, frottements, feulements, battements,étouffement, respiration primaire infinie.Des formes mobiles, transparentes et probablementinstables. Une jungle palpitante de viessifflantes et bruissantes, habitée du mystérieuxchant nocturne des canalisations, des silencesde coton, du calme mouvement des arbres. Lesouffle.
Bertrand Gauguet : saxophones acoustiques et amplifiés

Hegre / Pope / Quérel / Gross —- -1

Hegre / Pope / Quérel / Gross (Nor/Uk/Fr)

Après 3 jours de résidence au 102, les 8 mains brasseuses de noises et de faisceaux, auront bien eu le temps d’affiner leur breuvage pour gâter vos rétines et faire frémir vos tympans. A coup de flash photochimique et barouf rageur cette performance pourrait peut-être ressembler à ça…

((((((())))))) ((((()))))))))))))))))))))))))))))) silence
ppppppiiiiiiiiiiiiiiiijjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjjj
——diapositive ==== clac !!!!
Noir
et là à demi tu dors sur bruit confortable—
vacarme
de la chimie ++ t’éclabousse — s’étale
projection—– le larsen _______________ «  » » » » » » » » » » __________
persistance et songes — Chauffe — Marcel —- IGNITION

Jean-Philippe Gross : Dispositif électro-acoustique.
Greg Pope : Diapositive, projecteur 16mm.

Xavier Querel : Projecteur 16mm.

John Hegre : Guitare.

https://www.youtube.com/watch?v=4dsozxEsZb8

-1 (à lire moins un)

Sheik Anorak (label Gaffer records) et Damien Grange (Rature,A-A,Bronzy mc dada,etc….).

-1 avec sa batterie, ses triggers, sa voix et effets en tout genres fait une singulière équation ayurvédique

Traut – Kribal + Kyché = Pindus kock’n’toll.

Moins Un n’est pas sans évoquer les Swans, Suicide et autres… + 2

 »Pour beaucoup d’audiophile, il est possible de remuer le popotin sur leurs douces mélopées » Madame Figaro.



Damien Grange: Cordes vocales amplifiées

Sheik Anorak: Batterie sans complexes.
https://moins1.bandcamp.com

White Miles / Hollywoodfun Downstairs

White Miles fait beaucoup de bruit pour un duo. Medina et Lofi jouent un mélange de stoner et de blues crasseux et dénué d’artifices. Ils ont sorti leur second album le 1er avril 2016, après avoir tourné en première partie de Courtney Love ou Truckfighters.

Le premier passage des Néo-Zélandais Hollywoodfun Downstairs à Grenoble a laissé une trace indélébile dans les esprits de ceux qui y ont assisté. Ils proposent une musique décalée, inventive, et bruyante, sous la forme d’une formidable décharge d’énergie scénique.

Big Balls / Fuego

Big balls, j’éprouve des frissons rien qu’à vous en parler.

nuit territoire område natt

rauque skrovlig

éclat

bjärthet

son sorcellerie & incantations passage passage trolldom & signeri ljud

rayon ljusstråle


 silence tystnad

paillette ici noir svart här
paljett




Guro Skumsnes Moe : territoire inconnu, basse, voix, mouvement et lampe de poche 




Fuego, descente sous la mer,


/capacité de naviguer en plongée de façon prolongée sans revenir en surface renouveler son atmosphère/changement de cap d’au moins 60°, exploration de son ancien secteur arrière/pour plonger on ouvre les purges, pour faire surface on chasse à l’air/selon la profondeur, l’eau de mer n’a pas la même température et se répartie en couches de densités différentes/dévie la trajectoire des faisceaux sonar/la connaissance de ces couches permet au sous-marin de se cacher/réaliser en toutes circonstances l’égalité poids=poussée/la mer allège le bâtiment/couchette chaude/défaut:perturbation sans conséquence grave immédiate dans le fonctionnement normal/doit entraîner une réaction/veille active, sonar branché sur émetteur, cette veille est très indiscrète/veille sonore, les ondes sonores et ultra sonores se propageant dans l’eau, le sous-marin fait de l’écoute pure/naviguer périscope sorti/radar:par écho, le gisement et la distance de l’objet découvert/sonar:revenant à sa source après avoir heurté une surface réfléchissante/


puis, appels de sirène mélancoliques,Fuego.



Nacho Cordoba : vieille machine pour calibrer les téléviseurs


https://www.youtube.com/watch?v=eCuSnCcth74

Chantal Morte / Mother Fakir / Lèche-Moi

ATTENTION début des concerts 20h00 / ouverture des portes 19h00

Chantal Morte c’est du blues folk industriel minimaliste aux percussions métalliques et Banjo.
“Si la notion d’underground a du plomb dans l’aile, Chantal Morte se charge de lui redorer ses plumes, parce qu’elle est une alchimiste à deux doigts du coït, dans un entre-deux où toute tentative d’étiquetage intempestif est annihilé.
Sans tambour ni trompette c‘est une gigue macabre et candide mais venez l’entendre vive, c’est dans le vrai que ça reside !” Nitcheva

http://chantal.morte.free.fr/
https://www.youtube.com/watch?v=ufYDhKaxcDA

“Je préfère la sensation du métal sur ma peau plutôt que la crasse des autres.” dit Mother Fakir.
Un univers délirant, mêlant textes en français, musique concrète, dadaïsme sonore, synthés bon marché et bidouilles sur cassettes comme au bon vieux temps de la première vague industrielle.
Son nouveau show Karrosserie est toujours une performance corporelle et brutale, mais présente aussi le Fakir comme musicien. Une bande-son de boucles mixée en direct avec des bruits intimes de sa performance amplifiée. Sang, musique drone, bruits de ruptures cutanées, immersion dans la mélancolie, servi sur scène pour vous.

http://gonzai.com/mother-fakir-a-le-metal-dans-la-peau/

https://www.facebook.com/motherfakir/

Lèche-Moi, enfant illégitime de Chantal à moitié Morte est un bébé bien vivant, un rock sombre et romantique, avec machines, banjo et guitare.

Amène tes chatons !

Cartographie des Lieux Visités en Rêve / Thierry Monnier

Des feutres-instruments reliés via des microcontactsà un système de traitement analogique.La construction/destruction improvisée d’undessin-bruit, d’une masse graphique et sonoreévoluant au gré de deux imaginaires tortueux.Plein les yeux, plein les oreilles… Une performanceconcert/projection faite de noise gastrique etde poésie picturale destroy, un peu comme uncombat au sabre laser (première génération)mais en plus brutal.
Johanny Melloul desssin automatique
OGROB bruit

Les larsens lyriques et la matière apocalyptiquede Sun Stabbed ou La Morte Young resterontcette fois dans l’étui à guitare. Ce sont lescassettes, mues par des mains expertes, quiviendront balbutier des sons d’origines diverses,fi eld-recordings, instruments, musique…Un voyage avant et arrière sur l’autoroute maléclairée de la bande magnétique. Des sourcesproches de la source diraient que le tout seraitentièrement improvisé.
Thierry Monnier manipulation de cassettes

Murayama Seijiro / Jean-Luc Guionnet

Ces deux-là jouent ensemble depuis plus de dix ans.
« En supposant le « non-concert » comme situation, par rapport à l’espace, au temps, au silence, etc. Faire un concert comme non-concert. À la recherche de l’absence. » Murayama Seijiro
« Entre notre humeur du moment (puisqu’il est dit que forcément nous en avons une), l’architecture et l’acoustique du lieu, le type d’attention du public et les caractéristiques du bruit de fond, le lieu et le moment passent au filtre de notre propension à jouer ou à ne pas jouer (ceci ou cela). » Jean-Luc Guionnet
L’ordure, inscrite dans les plis, empêche en collant, sur lui-même, le chiffon en boule de la mémoire. Si tu en es, je suis, sinon basta. Au dépend de la neige, un artifice de couleur peut toujours servir.

Seijiro Murayama : percussions https://www.youtube.com/watch?v=L0I9BN0qGnQ

Jean-Luc Guionnet : saxophone alto https://www.youtube.com/watch?v=a1TtojKPChk