Georges Cremaschi (électroniques) et Matthew Ostrowski (contrebasse etélectroniques) totalisent à eux deux 40 années d’expériences et de rencontreséclectiques, avec notamment Evan Parker, John Zorn, Nicolas Collins… jouantou écrivant pour des pièces de théâtre, des films, des danseurs, des installations,des poètes, de la musique improvisée, des ensembles de jazz, des groupes derock, des orchestres ou des divas de la pop… Imprégnés de tout cela, ils décriventleurs performances au sein de KRK comme un “paysage musical néo-postmodern” où rôdent encore les fantômes du minimalisme, de la noise, du freejazz ou même de la plus pure tradition classique…
Electrosmog (= brouillard électromagnetique) est une formation de noise expérimentale. Ces disjonctés détournent des objets du quotidien (néon, tv, radio, moteur,corps et autres émetteurs/récepteurs) pour composer un univers chaotique etréveler un état de saturation de nos espaces quotidiens par les ondes électro-magnétiques. Ils décodent les flux invisibles émis par tout appareillage électriquedomestique dans une performance où les parasites deviennent matièressonores… Leurs fréquences dégagent une atmosphère sous tension dans laquelleles flux électriques font vibrer nos tympans.
Le syndicat de la Métallurgie Sonore est né en pleine crise de l’acier – au momentmême où les haut-fourneaux mettaient leurs travailleurs au chômage technique –avec l’objectif affiché de réinvestir ces industries à l’arrêt, pour en faire desfabriques du sonore, travailler le métal dans sa dimension vibratoire et bruitiste…Chaque intervention est une tentative de mettre le lieu à l’épreuve du son.Après les fjords et les déserts de la veille, changement d’espace pour le cœurtrempé des aciéries cette fois. Ce soir, ce sera la salle la caisse de résonance.Ressorts tendus entre les murs et basses massives, le duo a invité un troisièmehomme pour frapper le métal.
Arnaud Paquotte basse / Olivier Toulemonde ressorts amplifiés / Xavier Saïki guitare
Cepremier concert de la saison est un véritableévénement sonique, un moment littéralement fumant! Soli et duos s’enchaînent pour un blast sonore terrassantet décapant !
Prenons tout d’abord, Pivixki… Une collaboration inédite, intense et survoltée entre Antony Pateras & le batteur Max Kohane. Une fusion grindiloquente d’électroniques et de percussions-hachoir. Génial et délirant. www
Vu il y a quelques temps déjà au 102, le duo Robin Fox / Pateras…Une musique électroacoustique rapide et syncopée,libérée de tout schéma, des interventions vocalespuissantes, jeux de ruptures, de pulsations arythmiques… Dugrand art! Incontournable !!! www
Antoine Chessexn’en est pas non plus à ses débuts. Actif depuisplus de dix ans, ses performances solo allient saxophone etélectroniques, immergeant l’auditeur dans des texturessonores énergiques et déroutantes. En avant pour unenouvelles expériences sonores & physiques ! www
Enfin, cerise sur le gâteau, la performance Fox Laser Show.Modélisant la géométrie sonique du son, Robin Foxenveloppe le public dans une déferlante d’informationssynchronisées de sons et de lumière… Uneexpérience synesthétique où ce que vous entendezest aussi ce que vous voyez. www
NuN– quatuor voix (Nadine Buchholz, Corinne Pontier, Anne LaurePigache, Julie Zglinski) – expérimentent et fabriquent unemusique faîtes de bruits de bouche, de défaillance de lavoix, de vagues sonores, de grandes amplitudes, de joutes vocales,d’images et de mots.
Lionel Palunsedéfinit comme électro-vidéaste. Ils’accapare l’image vidéo à toutes lesétapes, de sa fabrication par la caméra et l’outilinformatique jusqu’à sa diffusion via le signalélectrique. www
Ensemble ils jouent et explorent comment l’image des corpsproduit une musique, comment les voix composent avec l’image,comment l’image génère du son. Leurs points derencontres seront des partitions (support d’improvisation)préparées en écoutant-lisant Isou, Dufrêne,Hausmann, Schwitters…
Superbesoirée d’automne, marquant l’ouverture de l’exposition Rénovation 102 de Liz Rácz, avec la Juke Film Boxe de Gaëlle Rouard et le SupercolorPalunar de Jérôme Noetinger & Lionel Palun.
La Juke Film Boxe.Course de voiture, en montagne ou à la baleine… films de genre (lequel?) et même un qui fait peur à la demande : 2 ou 3 choses modiques qu’onpeut faire du Cinéma ou encore 2 ou 3 beaux étroncs auxquels vousglisserez bien 2 ou 3 pièces ?
Supercolor Palunar – video feedbackexperience. Trois écrans sont disposés en totem; un écran est branchédirectement sur une sortie de console, un second moniteur est réservéau travail vidéo et le dernier téléviseur est le point de rencontrecommun. Tout est basé sur des processus de feedback. Le son génère del’image, l’image génère du son. Une expérience distendue de sonscraqués, et de couleurs dénaturées. www
L’atelier desérigraphie 103et le restaurant itinérant LasVegan sont heureux de vous présenter :
14h(gratuit). Le103 vous accueille le temps d’un après midi pourréaliser ensemble un tirage de sérigraphie(création + impression). Places limitées, venez àl’heure.
19h (prixlibre). Repas délicieux préparé par Las Vegan.
20h30performance & concerts (4 / 5 euros). Avec La Boîte de Bengale(plein les yeux, Trièves), Lexomyl(punk-rockeux lyonnais) et LostBoys (lyonnais punk-rockeux).
Musicieninclassable, à l’affût de nouvelles matières sonores, Pascal Battus adéveloppé sa pratique instrumentale autour de ce qu’il nomme la guitareenvironnée (une guitare électrique sur une table accompagnée d’objetsdivers) et aujourd’hui le pick-up (y comprendre le micro sans laguitare qui va autour…) Sa collaboration avec Bertrand Gauguet(saxophones) débute au sein du groupe Po-Go (avec Frédéric Blondy etDan Warburton), depuis 2000. Toujours impliqués au cœur même del’improvisation, les deux musiciens produisent et ouvrent des espacesacoustiques de frottements, de battements ; jouent sur une largepalette de fréquences allant du silence au crissement, dansl’effleurement et la tenue de dynamiques sonores destinées à une écoutede proximité.
Cette fois-ci, avec Christophe Cardoen, constructeur(entre autre) de machines et bricoleur multicartes, ils sculptentvéritablement l’obscurité, strient l’espace de mouvements de lumièreshypnotiques et de sons magnétiques.
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L’aventureYellow Swans a débuté lors de l’automne 2001à Portland et se distille depuis, peu à peu, sur laplanète.
Résolument bruyante et épileptique, leur musique commencelà où d’autres s’arrêtent.
Véritables manifestes psychédéliques, leursconcerts sont dignes des cérémonies vaudou. Musiciens etspectateurs noyés ensemble dans un océan sonore oùharmonies et rythmes s’entrechoquent dans d’épiquesoscillations…
GMS guitare, vocoder, electronics / Pete SWANSON voix, boitàrythme, electronics
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ÉricLa Casa et Jean-Luc Guionnet travaillent régulièrementensemble depuis 1998. Rejoints par Philip Samartzis en 2005, leursrecherches communes se focalisent sur la question del’écoute et du lieu.
Une mise sur écoute réalisée in-situ, àpartir de matériaux sonores saisis, traités, etmixés en temps réel sur place. Microphones et tablesde mixages s’emparent des sons d’un lieu et les mettentà l’épreuve du musical – y compris tout ce quiconcerne sa localisation dans un environnement et lesdéplacements nécessaires pour y parvenir. Un parcoursd’écoute dans les espaces (présents ou lointains)d’un lieu en dehors de toute instrumentation. Le concert comme unlieu d’échanges et de recherche ; l’écouteest ici l’acte fondateur d’une attention musicale.
Jean-Luc Guionnet électronique, saxophone
Éric La casa ordinateur, microphones
Philip Samartzis électronique, ordinateur..
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Mural, trio australo-norvégien, nous invite à nous plonger dans un luxuriant etétonnant tourbillon de gestes acoustiques, électroniques et mécaniques. Ne rientenir pour acquis, déconstruire, puis construire.
Ingar Zach est issu de la scène improvisée norvégienne. Il utilise des percussions-maison: gongs, hélices, arcs, etc.qui font partie de son kit de batterie prolongée.
L’approche novatrice et expérimentale de Jim Denley (saxophone), figure majeurede la musique expérimentale australienne, avec une carrière de plus troisdécennies, se réfère à la tradition ancestrale australienne du paysage.
Kim Myhr manipule l’instrument de manière vivante et pleine d’énergie par sonjeu autour du timbre de la guitare acoustique, ses effets percussifs…
