De l’endurance il te faudra pour cette journée-soirée d’improvisation tous azimuts, de l’heure du thé à la nuit tard. Solos, duos, grands ensembles et performances, sept formes différentes pour naviguer sans boussole et pour fêter pêle-mêle l’improvisation, le sensible, la pierre, l’écoute, le bois, le vin, l’électricité, la solitude, l’animal ou autres…
L’Interlope Suspension
Cinq poilus du Grand Chahut Collectif se vautrent dans le trafic sonore et aiment aller voir ailleurs si jamais ils n’y seraient pas. Défrichage et grattage là où ça démange.
Musique électronique pour oscillateurs et débris
Objets trouvés, guitare-jouet sortie des ordures, oscillateurs fait maison, un arsenal réduit d’électronique. En contradiction avec la pauvreté du dispositif, bâtir un monde de fréquences amples, luxuriantes, quelque chose qui a l’apparence de la musique mais qui est un véhicule pour induire les auditeurs en rêverie tellurique.
Sun Stabbed
Deux enfants de la Lune ont regardé de loin les bruissements de la Terre, puis ils ont mis leurs mains au fond d’une fourmillière. Là, ça brille – yeux clos – échos et drones feront le reste.
Treatise
Le collectif Ishtar et Jean Philippe Gross deviennent Sombres Précurseurs et donnent une nouvelle interprétation de Treatise, une partition graphique dessinée par Cornelius Cardew entre 1963 et 1967. Ce traité est un ensemble de formes géométriques (lignes, cercles, traits, points, ronds, réseaux enchevêtrés) traversées par une droite centrale, le tout surplombant deux portées vides. Il s’agit pour les interprètes d’établir librement des rapports entre les formes graphiques et le son, d’effectuer une traduction sonore.
Vortex
Ces deux improvisateurs nous proposent une musique brute venue du son-souffle et de l’électricité-signal. La rencontre entre l’analogique et l’acoustique nous invite au cœur de la vibration, en intimité avec la matière sonore, pour mieux entendre le temps et l’espace.
Mathias Forge
est content de venir fêter les trente ans du 102. Il en a bientôt vingt-neuf, alors quelle que soit sa proposition, le lien sera évident… Avons-nous vraiment besoin d’en savoir plus ?
Stripe
Arnaud Paquotte, musicien et plasticien, fabrique des machines au fonctionnement aléatoire. Les sons qui en résultent sont amplifiés et mixés en direct. Dans Stripe, l’obscurité laisse entrevoir la rencontre du fer et de l‘électricité. Le déplacement du courant devient visible, comme si l’on avait dénudé les fils et que l’on pouvait enfin voir et entendre les électrons qui œuvrent d’habitude en secret.
Lionel Malric clavicorde, claviers, piano, électronique
Yannis Frier guitare électrique, objets sonores
Sébastien Bouhana batterie, percussions
Vincent Copier guibour, percussions, guitare
Olivier Germain-Noureux saxhorn, tuyaux, tuba
Musique électronique pour oscillateurs et débris
Emmanuel Holterbach dispositif électroacoustique
Sun Stabbed
Thierry Monnier guitare
Pierre Faure guitare
Treatise
Benoit Cancoin contrebasse
Eddy Kowalski saxophone soprano
Xavier Saïki guitare
Jean-Philippe Gross dispositif électroacoustique
Vortex
Heddy Boubaker synthétiseur analogique modulaire
Sébastien Cirotteau trompette amplifiée
Mathias Forge
mystère
Stripe
Arnaud Paquotte surfaces électrifiées, amplificateurs, lampes