En accord avec «bioland et compagnie» on voulait vous montrer des déchets, del’obsolète, des épluchures de photogrammes, de l’émulsion en perdition, du glanaged’images… Quand l’histoire du cinéma se lie d’amitié avec le compostage et ses vers…c’est bien de la fertilité de la décomposition organique d’une pellicule argentique quesortent de nouvelles espèces cinématographiques. Beurk et pof !
Ce soir une performance, Stromboli main gauche de Riojim, dans le noir battementdes obturateurs les choses font irruption, fantomatiques, comme des îles qui n’ont pasencore reçu leur nom.
Et trois films, Un Navet, coup de poing de cinéma du lettriste Maurice Lemaître, HolyWoods, des troncs et des insectes, et Wolkenschatten, une histoire de ta rétine surla jetée !
– Un navet de Maurice Lemaître (1976 / 16mm / coul / son / 31′)
– Holy Woods de Cécile Fontaine (2008 / 16mm / coul / son / 8′)
– Wolkenschatten de Anja Dornieden & Juan David Gonzales Monroy (2014 / 16mm / coul / son / 17′)