Entre syndicalisme libertaire et pédagogies émancipatrices, les enseignant.e.s libertaires qui travaillent dans l’école publique sont assis.e.s sur un tas de contradictions.
Aller pointer tous les jours pour inculquer l’obéissance et la compétition, former des travailleuses dociles et des consommateurs enthousiastes, c’est pourtant ce qu’on leur demande dans cette école, “fille et servante du capital” comme disait Freinet.
C’est que la résistance, la désobéissance, l’alternative font elles aussi partie de l’école publique depuis sa création. À l’heure du pilotage managérial, du contrôle numérique, de la sélection et du retour de l’autorité en uniforme, faut-il défendre l’école publique ou la déserter ?