Gaëlle Rouard : Projecteurs & Films 16 mm
David Chiesa : Cadre de Piano & Basse électrique
Christophe Cardoen : Lumières & Optiques
Gaëlle Rouard et Christophe Cardoen scandent de concert l’une des images argentiques, l’autre de la lumière, aux commandes d’une
machine de sa fabrication qui hache le rayon mieux qu’un stroboscope.
Et comme on parle de mettre en morceau : David Chiesa heurte et frictionne des cordes amplifiées…
Une fiction qui tâte des origines et des chaos, les événements sonores assouvis de lumière pendant le lent travail de la transformation, des couleurs de lumières crues avalent l’image et quelques alpinistes.
Le rythme s’accélère, les lumières et les sons s’épaississent, éblouissent, l’intrigue se fait insaisissable. Les personnages se débattent dans une matière plus dense, hypnotique…
Et comme la scolopendre et le céphalopode (un représentant attardé des moeurs antiques) :
ça se bouscule pour vivre et ça palpite d’exister
Sans kilowatts superflus, aux origines de l’art cinétique, avec du photon, de la chimie et du son …