HEDERA

Date : mercredi 23 janvier 2019
Heure : 00h00 - 00h00
Janvier 19 | Projection

1 film en 6 parties/6 films en 1 partie

Six films qui regroupent des témoignages de vécus collectifs, dont le lien se situe dans les dynamiques anarchistes actuelles.
Une histoire d’un an de rencontres où nous avons pu partager nos choix et expériences de luttes, mais aussi nos déceptions. Ça cause de luttes sociales, de féminisme, de luttes trans, d’autonomie, de squat, de punk…

Au Local Autogéré (7 rue Pierre Dupont) lundi à 19h

Épisode #1 – Croisement de luttes (48:15)

En ce qui concerne la première partie, nous présentons différentes manières de lutter et de réagir, en posant des constats de départ, pourquoi des initiatives se mettent en place et en réponse à quoi.
Comment des personnes saisissent la réalité et qu’est ce qu’elles portent politiquement (antifascisme, féminisme, squat, centre social autogéré, mouvement social…)

Épisode #2 Tous ces murs autour de nous (39:13)

Dans la deuxième partie, nous essayons de creuser certaines luttes et quelques tenants et aboutissants qui les caractérisent : gentrification, frontières et systèmes carcéral; des luttes qui s’enserrent et se mêlent. Nous essayons de comprendre et de voir les liens qui les unissent.
Mais aussi, quels espaces / brèches pouvons nous ouvrir et quels espoirs pouvons-nous y insérer.

À La Baf (chemin des Alpins) mardi à 19h

Épisode #3 : Rendre possible nos initiatives (49’30)

Dans cette partie, il y a l’idée de montrer les choix et l’évolution de différents collectifs.
Les modes d’organisation, les perspectives et les réalités sont différentes mais décrivent des parcours et des fonctionnement qui ont un sens. Ils montrent une adaptation, une envie de s’inscrire dans le temps, d’aller plus loin dans les luttes respectives.

Épisode #4 : En longeant les failles (51’38)

Dans cette quatrième partie, nous partons du collectif qui peut donner des envies et de la force, qui constitue également un socle pour ce que nous vivons au quotidien.
Mais nous sommes aussi dans l’analyse des difficultés et des souffrances qui en découlent, en lien avec les collectifs politiques et la vie à plusieurs. Au delà des échecs et des doutes, nous essayons de donner aux voix discordantes.

Au 102 (rue d’Alembert) mercredi à 19h

Épisode #5 : Pas à pas, pour aller plus loin (41:58)

Cette partie évoque ce qui consolide et renforce nos luttes. Comment nous avons su créer des outils, des structures, qui nous donnent des moyens, qui renforcent (non-mixité, auto-organisation, modèles anti-autoritaires…)
Et puis, il y a aussi la projection, ce que nous anticipons.
Comment nous pourrions imaginer ce qui nous permet de continuer, de ne pas abandonner, au prix parfois de désaccords et de visibilisation des conflits.

Épisode #6 : On va bien finir par se croiser (53:20)

Parce que nous ne pouvons pas conclure, que nous construisons la suite chaque jour, que nous voulons changer à peu près tout ce qui se trouve autour de nous.
Nous essayons d’exister et de faire exister ce que nous voulons aujourd’hui. Parfois en se sentant seulE, parfois en étant à contre courant. Mais surtout en essayant de nous inspirer, d’apprendre du passé et de développer des liens et de la solidarité, malgré les conflits, les distances et le temps qui passe.

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Texte de présentation de l’équipe qui a réalisé Hedera :

« Nous sommes un petit groupe de quatre personnes, blanches, cis-en questionnement, hétéro-hétéra-bies et issues de classes sociales différentes (classe moyenne et inférieures). Nous faisons partie de ce qui est parfois appelé le milieu anarchiste. Mais ce milieu n’est peut-être qu’une somme d’individuEs sans lien apparent, des groupes qui se croisent et se décroisent, des tentatives de faire (encore ? ) quelque chose contre les différentes dominations et oppressions systémiques. Nous ne savons pas vraiment où sont les limites de ce milieu, si c’est nous qui l’alimentons, si c’est la justice ou les médias. Parfois on le critique, d’autre fois il nous renforce avec plus ou moins de bonheur et plus ou moins d’affinité avec l’auto-définition.

Pour réaliser ces six films, nous avons défini de manière arbitraire un panel non-exhaustif de collectifs portant différentes luttes et modes d’actions, en gardant un contexte francophone proche. Après avoir identifié ces collectifs nous avons tenté de favoriser la parole des individuEs qui les composent et de mettre en lumière leurs propres questionnements tout en essayant de ne pas faire un catalogue et donc d’éviter de localiser les discours. L’ensemble du film amène une multitude de sujets et, de ce fait, la majorité d’entre eux sont plutôt abordés que développés, l’idée étant de faire apparaître des problématiques, de les mettre en en perspectives, tout en gardant la question du lien et de la non hiérarchisation entre toutes ces dynamiques.

Par ailleurs, nous sommes conscientEs que, à travers l’image, nous fixons qu’un fragment de ces réalités d’aujourd’hui, nous espérons que cet objet, avec ses défauts, puisse être un outil de réflexion pour aller plus loin dans une perspective de luttes et d’émancipation.

Ah, au fait ! C’est notre première expérience documentaire (et peut-être la dernière) qu’on a réalisé avec peu de moyens et nous n’avions pas ou peu de pratique en vidéo. DIY Représente ! !  »

On peut aussi retrouver les 6 épisodes sur yiny.org