Voilà où nous en étions il y a trois mois…
Depuis, nous sommes allés aux USA, à Brooklyn, et avons rencontré le labo Photochimique:
Mono no Aware
On a braqué leur dernière production de films 16mm.
10 courts métrages pas vus encore en Isère.
MATTES Erica Sheu 2018 / 16mm / n&b / reversal / silent
DAS IST KUNST Julie Orlick 2018 / 16mm / n&b / reversal /silent
RAPT Melissa Cha 2018 / 16mm / n&b / work print / sound
WHAT’S THE MEANING OF THIS? Pimo (Pixy Liao and Takahiro Morooka) 2018 / 16mm / n&b / work print hand processed / sound
WHO YOU GIVE YOUR HEART TO Phoebe Collings-James 2018 / 16mm / n&b / work print hand processed, sound
UNTITLED Phoebe Collings-James 2017 / 16mm / Color / work print / silent
WHAT SHE KNEW Jess Mcgee 2018 / 16mm / Color / work print / silent
KINKY Nora Rodriguez 2018 / 16mm / Color / work print / silent
CRUSHER Steve Cossman 2016 / 16mm / Color / work print / sound
MOTION AT A DISTANCE Lindsay Packer & Andrew Yong Hoon Lee 2018 / 16mm / Color / work print /sound
La séance sera accompagnée d’une lecture intéressante.
L’expression mono no aware est composée du mot 物, signifiant « chose », et de l’interjection 哀れ. Couramment utilisée à l’époque Heian, on pourrait traduire cette interjection par « ah ! ». Elle témoigne d’une surprise mesurée, contrôlée. Ainsi cette expression articulée autour de la particule japonaise の signifie très littéralement
« l’aspect ah ! des choses ».
Cependant, pour mieux comprendre l’expression, on peut la rapprocher d’équivalents européens, par exemple « lacrimae rerum » ou « memento mori ».