Le 25 juin, l’année dernière, se ferment pour unedernière fois les yeux-animaux de Peter Hutton.Son compagnon l’oeil-machine-caméra nouspermet de témoigner de son attention scrupuleusepour le doux mouvement des lumières etdes ombres sur les paysages, les villes, l’eau. Auregard méditatif de l’est qui sculpte un espaced’exploration subtil, ou bien, à l’attention apprisepar les marins qui doivent scruter mer et ciel,leurs détails qui pourraient porter signes de terreou de tempête.
« Je n’ai jamais senti que mes films étaientimportants dans l’histoire du cinéma. Ils plairontsurtout aux gens qui aiment regarder la nature,ou qui aiment avoir un moment pour étudierquelque chose qui n’est pas bondé d’informations.L’expérience de mes films est comme celled’une rêvasserie. » — Peter Hutton
Puis, deux amis ont lancé un appel à filmeradressé à ses ex-étudiants, collègues, amis,ou cinéastes qui trouvent son travail inspirant.Chacun a tourné une seule bobine de n&b inversible16 mm. L’ensemble des contributions ontété monté en les séparant par du noir. Depuis,cet objet voyage au côté de quelques films dePeter, comme tentatives de prolongement de sontravail. Cela nous permettra de penser à Peter età son travail en solitude.
Donc ce soir : Tribute to Peter Hutton (2016 /16 mm / muet / 45 mn) et une sélection deplusieurs films de Peter Hutton.