Par son utilisation de procédés primitifs du cinéma (le célèbre trio chimie/mécanique/lumière), Alex MacKenzie nous plonge autant dans l’observation des zones floues de la mémoire (notre rapport au monde naturel), que dans l’observation des sensations et du sens créé par le processus cinématographique.
Il présentera deux performances ce soir :
Intertidal est une exploration submersive des marées et de la vie marine des côtes de l’ouest canadien. S’inspirant du travail scientifique du biologiste américain Ed Ricketts et du cinéaste français Jean Painlevé, Intertidal se décline en une double projection 16mm, associant la fragilité de la vie marine à celle de la pellicule elle-même.
Avec une caméra à manivelle de 1923 et une émulsion argentique fabriqué à la main où chaque image semble avoir vécu une vie propre, Logbook invoque le nitrate d’argent pour chanter la mémoire d’une île reculée de la Côte Pacifique canadienne.