La caisse claire est composée d’un fût qui peut être en bois, en aluminium, en acier ou en divers alliages à base de cuivre, de deux peaux (de frappe et de résonance), de parties métalliques fixes ou mobiles comme le timbre qui la différencie du tambour. Les peaux peuvent être d’origine animale ou synthétique. Le timbre est une sorte de petit rideau de fer fixé sous la caisse claire et qui est en contact avec la peau inférieure. C’est lui qui donne un son aigre et puissant. Il peut être désactivé à volonté via le déclencheur, qui l’éloigne de la peau. Le son de la caisse claire rappelle alors clairement le tambour militaire, assez simple et sourd.
La voix est l’ensemble des sons produits par le frottement de l’air des poumons sur les replis du larynx de l’être humain. La voix permet donc de parler, de crier et de chanter. De façon générale, la production de la voix peut être divisée en trois parties : les poumons, les cordes vocales et l’articulation. Les poumons doivent produire un flux d’air suffisant pour permettre la vibration des cordes vocales : cette vibration module très rapidement le débit (et la pression) d’air, ce qui est la source du son. Les muscles du larynx permettent d’ajuster la hauteur du son et dans une certaine mesure le timbre (contenu harmonique). La cavité buccale fournit l’articulation, à l’aide de la langue, du palais et des lèvres. Les cavités buccales et nasales altèrent le timbre de la voix et un peu la hauteur : elles favorisent certaines fréquences au détriment d’autres en fonction de leur forme et de leurs dimensions, et réagissent avec la cavité laryngée.
La batterie c’est comme la caisse claire mais avec plus de trucs.
Rodolphe Loubatière : caisse claire / solo
Nathalie Sandtorv : voix / solo / duo avec :
Ole Mojfell : batterie