L’una construit sa maison en dordogne, l’autre installe deschapiteaux à travers le monde alors, si vous n’aimez pasle rugby mais avez un penchant certain pour la virilité, neratez pas cette rencontre au sommet ! Sans électricité,armés de bois, cordes et crins, ils jouent avec l’instantet sculptent le son en direct : c’est la musique de chambre dufutur. Dans leurs valises, le tout récent Sharp claws cats,album édité à Porto par le label Soopa, qui a faitdire à la critique : “Lesdeux musiciens partent à l’aventure, ils jettent devanteux ce qui constitue la trame de leur musique, comme on jette sesfilets. Ça forme des structures, des ombres, des organes dontils explorent les contours. C’est épatant, puissant touten restant flottant.” ou encore “Cesdeux-là sont loin devant, loin des pseudo concepts, toutsimplement dans le son, dans la musique, magistralement.”
Audrey Chen approche l’improvisation de manièretrès personnelle et viscérale. Ses performances combinenttechniques traditionnelles et contemporaines, alliant sons, mouvementset concepts visuels. Musicienne prolifique, on ne compte plus sesprojets, ni collaborations (Jaap Blonk, Phil Minton, Le quan Ninh, JoeMacPhee ou encore Susan Alcorn pour ne citer qu’eux !) et trouvetout de même le temps de s’activer au sein du collectifHigh Zero et du lieu Red Room, organisant de nombreuses manifestationset festivals de musiques improvisées et expérimantales,à Baltimore.
Bref ce soir, du grand, du beau, du bonheur…
David Chiesa contrebasse / Mathieu Werchowski violon
Audrey Chen violoncelle, voix, electronics