Aprèsdes années de performance musicales toutes plus effrayantes lesunes que les autres au milieu des bidonvilles austères du grandcadavre de l’ultra-civilisation dominante (1993-1997),après avoir tenté de réveiller les oreillesgénétiquement modifiées par les malheureusesbandes passantes du hard discount mondial et les sinistresdivertissements audio-virtuels (1998-2004), Sun Plexus 2décide de se replier au fin fond de sa chère Roumaniepour franchir la barrière temporelle secrète lestrasnportant sur Antamak. “Isolés et nus, loin de tout etdu rien sidéral, les trois cerveaux malades du plexus solaireexpérimentent durant deux années-lumières(2005-2007) de nouvelles drogues aléatoires, les plongeant aufin fond d’un sombre fracas de matières pour y domestiquerde bestiales entités hurlantes” (Philippe Zislin)
Aux frontières d’influences multiples, Melmaccrée son propre univers entre post-rock, électronica etbricolages musicaux. Leur dernier album voit la formations’orienter vers des ambiances de plus en plus noires etoppressantes mais toujours en apesanteur. Mélangeantcontemplation et angoisse en s’appuyant sur des guitares tourà tour planantes ou hurlantes, des samples déstabilisantspour une lecture d’un monde lugubre et décharnée.
Traficage au rayon bricolage : tiges de ferraille dans la table demixage, pas forcément filetées et pinces crocomulticolores, ça rentre la sortie dedans. C’est pas dutout fait pour mais ça n’empêche. Unélectrophone, plutôt plastique, vive l’explosif,mais renforcé pour encaisser… Pas forcément desdisques et même certains en métal, et d’autres. Descapteurs aussi qui se collent là où ils tombent, ou pas,pas toujours. Sur et avec des ressorts, en revanche. Bref, sinon,feedbackophile non repenti mais avec les mains, Arnaud Rivière,27 ans en 2001, se débrouille avec l’accident et levirage. Se déplace aisément sur Paris (vélo) maisreçoit peu.