SOIRÉE VIDÉO + V.H.S.

Expanded TV / (Ch)

Fusion de deux projets cathodiques. BIBLIOTEQ MDULAIR est une installation où Emma S. et Daniel M. manipulent une quinzaine de générateurs analogiques, engendrant une atmosphère électro-primitive sensorielle. Pendant que SYNKIE, un écosystème analogique de manipulation vidéo par Michael E. et Max E. et F K. envoie sur des téléviseurs à tube des images créées en direct. Le tout formant un laboratoire aux machineries audiovisuelles d’un autre espace-temps.

Vu.AKA.Esse / collectif Artoung! / essai V.H.S. projeté en magnéto-vision / durée: ?

V.H.S. : véhachaisse, ou vu-akka-èsse (en rital). Pourquoi signer « soirée Artoung » ? Si celle-ci devait être la dernière de votre vie, vous y verriez un montage d’une certaine durée, réalisé à plusieurs, avec des magnétoscopes. SI NOUS Y ARRIVONS (c’est une question de choix stupides et profonds que les exégètes étudieront plus tard). P.s. : Et vu se prononce vous. Vu ?

Bruce McClure

La rentée du 102 ! Deux jours de concerts et de performances.
Et la terre trembla ! Fracas de sons, boucles d’images répétitives, furieux flicker. Affairé derrière ses deux projecteurs 16mm, retravaillant en direct le son produit par ses propres images, Bruce McClure propose des performances débordantes d’énergie, des odes à la beauté incandescente des projections 16mm. La dernière fois que nous l’avons vu, deux pélicans/un homme-oiseau-garou s’entre-dévoraient dans une danse macabre infinie, à la frontière entre la gravure et le cinéma, le tout emporté par une noise électrisante… Depuis, nous faisons des pieds et des mains pour le faire venir au 102… deux ans plus tard, c’est chose faite : que la rentrée est belle !

entretien vidéo avec Bruce McLure (en anglais) :
http://www.uniondocs.org/december-17-2011-bruce-mcclure/
extrait d’une performance :
http://www.sonorika.com/brucemcclure

Hyperbang

Gaëlle Rouard : Projecteurs & Films 16 mm
David Chiesa : Cadre de Piano & Basse électrique
Christophe Cardoen : Lumières & Optiques

Gaëlle Rouard et Christophe Cardoen scandent de concert l’une des images argentiques, l’autre de la lumière, aux commandes d’une
machine de sa fabrication qui hache le rayon mieux qu’un stroboscope.
Et comme on parle de mettre en morceau : David Chiesa heurte et frictionne des cordes amplifiées…
Une fiction qui tâte des origines et des chaos, les événements sonores assouvis de lumière pendant le lent travail de la transformation, des couleurs de lumières crues avalent l’image et quelques alpinistes.
Le rythme s’accélère, les lumières et les sons s’épaississent, éblouissent, l’intrigue se fait insaisissable. Les personnages se débattent dans une matière plus dense, hypnotique…
Et comme la scolopendre et le céphalopode (un représentant attardé des moeurs antiques) :
ça se bouscule pour vivre et ça palpite d’exister

Sans kilowatts superflus, aux origines de l’art cinétique, avec du photon, de la chimie et du son …