CYCLE CRITIQUE « INDIVIDU »

6ème rencontre

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Les dernières fois nous avons lu de la science-fiction et tourné autour de la phrase « la relation comme plus petite unité ». Puis nous avons profondément douté de la notion de réseau.
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Possibilité de nous rejoindre à cette séance ou à n’importe quelle autre.
Tous les 15 jours, un jeudi sur deux quoi.
Nous sommes un groupe de recherche où nous nous considérons comme pairs quelque soit nos parcours scolaires et militants.
Tu peux apporter à boire et à manger si tu veux.
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CYCLE CRITIQUE « INDIVIDU »

À travers présentations d’ouvrages, lectures, écoutes et visionnages, et surtout discussions, de décortiquer et critiquer la notion d’individu, autonome et indépendant. Comment cette vision de l’être humain se construit et comment elle façonne notre espace social, notamment l’espace de la justice et l’espace de la pratique médicale. Cela nous mènera dans les parages de la philosophie, de la théorie politique, de la botanique, de la physiologie…

CHANTIER AVEC LA REVUE MÂTIN – La Faîte à Mâtin !

La Faîte à Mâtin !
Pour son lancement à Grenoble la revue Mâtin invite les bâtisseurs de tous poils à venir participer à une après-midi constructive au 102.
Chantier participatif bois & terre / table ronde / projections / alternatives / chemins de traverse à la constructions.
Efforts synchronisés en musique et accompagnés de boissons et victuailles.

 

Mâtin est une revue semestrielle papier, dont chaque numéro, associé à une couleur, visite des thématiques qui sont associées à cette teinte. Dans ce premier numéro, Mâtin brun, nous abordons autant le fascisme à nos frontières, la consommation de haschisch, les territoires à défendre à NotreDamedesLandes comme à Aulnay-sous-Bois, d’extraction minière, ou encore de construction en terre et d’équarrissage à la main. Les contributeurs de notre revue ne sont pas des journalistes, mais des acteurs qui viennent témoigner de leur quotidiens, de leurs travaux, de leurs recherches, de leurs créations, de leurs analyses sur le monde. Certains se sont intéressés pour ce premier numéro à la matière, particulièrement au bois et à la terre, et aux possibilités de créer autrement. Autrement s’entend en marge des processus industriels qui, en transformant la matière en produit, généralise l’accès à des objets normés, au détriment d’expériences singulières et de savoir-faire situés. Peut-on par le faire, questionner, renforcer et permettre la création émancipatrice, la liberté, l’autonomisation des individu.es ? Plutôt que de se cantonner à l’univers des lettres, nous vous invitons donc à venir discuter de notre projet et découvrir des matériaux et des façons de faire au cours d’un micro-chantier collectif, de projections et d’une table ronde. Il s’agit de se retrouver entre pratiquants, professionnels et amateurs, pour partager par-delà les corps de métiers, par-delà les matières, des façon de penser le faire, afin de façonner ensemble… de la matière à penser !

 

15h-17h : début de l’événement.

 Lancement du chantier participatif.

 Projection des meilleurs films d’artisanats et de construction des 50 dernières années.

17h-17H30 : Présentation de la revue, échanges avec le public.

17h30-19H : Discussion autour du faire, avec des acteurs du faire du monde de la construction et de l’artisanat de la région grenoblois

 

 

 

MORBID SCUM / BOOM

Concert crust/metal.

 

Morbid Scum (crust metal, Montpellier) et Boom (fastcore, Toulouse).

 

Ni facho, ni macho, ni relou.

HEDERA

1 film en 6 parties/6 films en 1 partie

Six films qui regroupent des témoignages de vécus collectifs, dont le lien se situe dans les dynamiques anarchistes actuelles.
Une histoire d’un an de rencontres où nous avons pu partager nos choix et expériences de luttes, mais aussi nos déceptions. Ça cause de luttes sociales, de féminisme, de luttes trans, d’autonomie, de squat, de punk…

Au Local Autogéré (7 rue Pierre Dupont) lundi à 19h

Épisode #1 – Croisement de luttes (48:15)

En ce qui concerne la première partie, nous présentons différentes manières de lutter et de réagir, en posant des constats de départ, pourquoi des initiatives se mettent en place et en réponse à quoi.
Comment des personnes saisissent la réalité et qu’est ce qu’elles portent politiquement (antifascisme, féminisme, squat, centre social autogéré, mouvement social…)

Épisode #2 Tous ces murs autour de nous (39:13)

Dans la deuxième partie, nous essayons de creuser certaines luttes et quelques tenants et aboutissants qui les caractérisent : gentrification, frontières et systèmes carcéral; des luttes qui s’enserrent et se mêlent. Nous essayons de comprendre et de voir les liens qui les unissent.
Mais aussi, quels espaces / brèches pouvons nous ouvrir et quels espoirs pouvons-nous y insérer.

À La Baf (chemin des Alpins) mardi à 19h

Épisode #3 : Rendre possible nos initiatives (49’30)

Dans cette partie, il y a l’idée de montrer les choix et l’évolution de différents collectifs.
Les modes d’organisation, les perspectives et les réalités sont différentes mais décrivent des parcours et des fonctionnement qui ont un sens. Ils montrent une adaptation, une envie de s’inscrire dans le temps, d’aller plus loin dans les luttes respectives.

Épisode #4 : En longeant les failles (51’38)

Dans cette quatrième partie, nous partons du collectif qui peut donner des envies et de la force, qui constitue également un socle pour ce que nous vivons au quotidien.
Mais nous sommes aussi dans l’analyse des difficultés et des souffrances qui en découlent, en lien avec les collectifs politiques et la vie à plusieurs. Au delà des échecs et des doutes, nous essayons de donner aux voix discordantes.

Au 102 (rue d’Alembert) mercredi à 19h

Épisode #5 : Pas à pas, pour aller plus loin (41:58)

Cette partie évoque ce qui consolide et renforce nos luttes. Comment nous avons su créer des outils, des structures, qui nous donnent des moyens, qui renforcent (non-mixité, auto-organisation, modèles anti-autoritaires…)
Et puis, il y a aussi la projection, ce que nous anticipons.
Comment nous pourrions imaginer ce qui nous permet de continuer, de ne pas abandonner, au prix parfois de désaccords et de visibilisation des conflits.

Épisode #6 : On va bien finir par se croiser (53:20)

Parce que nous ne pouvons pas conclure, que nous construisons la suite chaque jour, que nous voulons changer à peu près tout ce qui se trouve autour de nous.
Nous essayons d’exister et de faire exister ce que nous voulons aujourd’hui. Parfois en se sentant seulE, parfois en étant à contre courant. Mais surtout en essayant de nous inspirer, d’apprendre du passé et de développer des liens et de la solidarité, malgré les conflits, les distances et le temps qui passe.

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Texte de présentation de l’équipe qui a réalisé Hedera :

« Nous sommes un petit groupe de quatre personnes, blanches, cis-en questionnement, hétéro-hétéra-bies et issues de classes sociales différentes (classe moyenne et inférieures). Nous faisons partie de ce qui est parfois appelé le milieu anarchiste. Mais ce milieu n’est peut-être qu’une somme d’individuEs sans lien apparent, des groupes qui se croisent et se décroisent, des tentatives de faire (encore ? ) quelque chose contre les différentes dominations et oppressions systémiques. Nous ne savons pas vraiment où sont les limites de ce milieu, si c’est nous qui l’alimentons, si c’est la justice ou les médias. Parfois on le critique, d’autre fois il nous renforce avec plus ou moins de bonheur et plus ou moins d’affinité avec l’auto-définition.

Pour réaliser ces six films, nous avons défini de manière arbitraire un panel non-exhaustif de collectifs portant différentes luttes et modes d’actions, en gardant un contexte francophone proche. Après avoir identifié ces collectifs nous avons tenté de favoriser la parole des individuEs qui les composent et de mettre en lumière leurs propres questionnements tout en essayant de ne pas faire un catalogue et donc d’éviter de localiser les discours. L’ensemble du film amène une multitude de sujets et, de ce fait, la majorité d’entre eux sont plutôt abordés que développés, l’idée étant de faire apparaître des problématiques, de les mettre en en perspectives, tout en gardant la question du lien et de la non hiérarchisation entre toutes ces dynamiques.

Par ailleurs, nous sommes conscientEs que, à travers l’image, nous fixons qu’un fragment de ces réalités d’aujourd’hui, nous espérons que cet objet, avec ses défauts, puisse être un outil de réflexion pour aller plus loin dans une perspective de luttes et d’émancipation.

Ah, au fait ! C’est notre première expérience documentaire (et peut-être la dernière) qu’on a réalisé avec peu de moyens et nous n’avions pas ou peu de pratique en vidéo. DIY Représente ! !  »

On peut aussi retrouver les 6 épisodes sur yiny.org

NANOUK L’ESQUIMAU

de Robert Flahetry
(1922 / 16 mm / n&b / 78’)

 

Film au réalisme fou, documentaire de dupes sur la banquise ; Nanouk est une date, un exemple de tournage où se force la vérité que l’on montre, le poétique que l’on exhibe.
Vérité : l’auteur a tout perdu, il monte un laboratoire sur place, développe et projette aux Inuits.
Séquence : l’igloo terminé, le personnage retourne casser de la glace, un bloc dans un lac, prend une fenêtre, enlève un bout de mur. Il l’a fait pour la caméra.

 

Surprise de la rentrée : une pièce sonore suivra la projection.

COUPS DE DÉS

Aimez-vous pratiquer l’improvisation libre (musique / son / danse / mouvement / image / paroles / mots / autres…) ? Voulez-vous rencontrer d’autres univers, faire des connexions pour de futurs projets ou simplement profiter de l’expérience ?
Vous êtes invités à un atelier mensuel ouvert à tous, amateurs et plus expérimentés, curieux. On y travaillera la matière à partir de propositions, contraintes, exercices et tentatives formelles, dans le cadre d’une pratique guidée, orientée vers l’expérimentation et l’interdisciplinarité…

Dès 14h : ouverture des portes, installation, échauffement personnel
14h30 pétantes : atelier

Soyez ponctuels et autonomes en matériel, il n’y aura pas de sono préparée sur place. No bœuf, no jam-session !

TATSURU ARAI / MANDARA & VARIATIONS ON NUMERICAL PRINCIPLES

Matters-ton.

En projetant des sphères obscures accompagnées d’algorithmes sonores tremblants, Tatsuru Arai revient sur l’un des thèmes sacrés de la musique sérielle : accéder à une nouvelle cosmologie via les expériences mathématiques les plus folles.

Mais maman, quelles relations entretiennent son et matière dans un espace tridimensionnel, et comment faire coïncider la perception humaine et les principes de l’univers ?

+ Diffusion de deux pièces sonores.

Mandara de Toshiro Mayuzumi

Variations on numerical principles de Toshiro Mayuzumi et Makoto Moroi

Deux compositeurs japonais de la seconde moitié du XXe siècle ayant approché en même temps la musique pour orchestre et les premiers ordinateurs, vers des formes étranges et radicales de pièces électroacoustiques.