Aventure Aventures #2 : oh les beaux paysages !

Aventures Aventures est une programmation de films, de performances autour des expéditions, des voyages terrestres et inter-galactiques, des caméras embarquées et des conquêtes d’espaces. Pour cette deuxième tentative, nous vous invitons à vivre une expérience de train fantôme dans les Montagnes Rocheuses du Colorado, à partir dans l’espace à bord d’une caravane de camping, à avoir la tête sans dessus-dessous dans le port de Rotterdam… et enfin à contempler le mystérieux Mont Granier.

– The Georgetown Loop de Ken Jacobs [Etats-Unis, 1997, 16 mm, n&b, 11’]
– 360 Rotterdam d’Anne-Marie Cornu [France, 1999, Mini DV, coul, 10’]
– 30 miles north of Edmonton de Tobias Schücking [Autriche, 2003, Mini DV, coul, 7’]
– Bellevue de Michaela Schwentner [Autriche, 2008, Beta SP, coul, 9’]
– Le Granier, version II d’Olivier Fouchard [France, 2009, 35 mm, coul, 17’]

Tournez Manège!

Quatre jours et six films qui interrogent la notion de rencontre dans le cinéma du réel. Ou comment un réalisateur s’appuie sur un personnage – qu’il soit réel, fabriqué, historique,romancé, jamais rencontré ou fantasmé – pour raconter une histoire. Nous vous invitons à découvrir un son et lumière en Beauce, à suivre les affres du journalisme politique en Israël, à partager le quotidien d’un centre pour autistes, et d’autres histoires détonantes encore, à travers des personnes réelles devenues devant nos yeux, personnages de film.

Mardi 24 Mai
– BASSIDJI de Mehran TAMADON [FRANCE / 2009 / Couleur / 35mm / 114′]

Mercredi 25 Mai
– TECHNIQUEMENT SI SIMPLE de René Vautier [FRANCE / 1971 / N&b / Beta Sp / 15’]
– JULIEN de Gaël Lépingle [FRANCE / 2010 / Couleur / MiniDV /80′]

Jeudi 26 Mai
– AN INJURY TO ONE de Travis Wilkerson [ETATS-UNIS / 2002 / dvd / 53′]
– L’ORDRE de Jean Daniel Pollet [FRANCE / 1973 / 35mm / 44′]

Vendredi 27 Mai
– THE BALLAD OF GENESIS & LADY JAYE de Marie Losier [ETATS-UNIS / 2010 / Couleur / dvd / 72′]
– EINE RUHIGE JACKE de Ramòn Giger [SUISSE / 2010 / Couleur / 35mm / 74’]

Le programme est à télécharger : ici

En série #7

Produire en série des images et des textes, s’efforcer d’être dans la précision et la régularité tout en laissant leur place au hasard et à l’expérience, ainsi qu’au manque de matériel ; produire sans devenir une mini-usine ; aider à l’auto-édition sans devenir maison d’édition, donner des moyens à celles et ceux qui n’en ont pas ; se poser des questions techniques, politiques et économiques ; éviter les inondations ; faire circuler des savoirs qu’on maîtrise à moitié ; faire des choses qu’on n’avait pas essayé avant, des fois ; faire des choses jolies, tout simplement ; des choses nombreuses, souvent : bienvenue à l’atelier de sérigraphie 103. La septième ouverture publique de l’atelier traitera plus particulièrement des livres et des fanzines.

Ateliers
Samedi 11 et Dimanche 12 juin – de 13 à 19h
Atelier d’initiation à la reliure autour d’un livre des éditions Le commun des mortels. La participation à tous ces ateliers estgratuite, l’inscription nécessaire et le petit matériel de papeterie bienvenu.
Pour vousinscrire : 04 38 02 99 49 et contact@le102.net .

Cinéma & Performance
Vendredi 10 juin – 20h30 – 4/5€ au choix
Riojim improvise au projecteur 16mm à partir de montages de films qu’il réalise, en jouant sur la vitesse, les optiques, le rythme, la déterioration de la pellicule. Lionel Palun capte en direct cette matière et la retravaille en feedback vidéo, en delay, en écho, l’étire ou la comprime.
Lien : FilmBase

Puis suite de la séance avec quatre films autour de la sérigraphie, l’Atelier 103, la couleur, la matière et les gestes répétitifs : que des tueries !
– Ville Marie d’Alexandre Larose [2006-2010, 35 mm, coul-n&b, 13’]
– Threshold de Malcom LeGrice [1972, 16 mm, double écran, 10’]
– Variations on a cellophane wrapper de David Rimmer [1970, 16 mm, coul, 8’]
– Ray Gun Virus de Paul Sharits [1966, 16 mm, coul, 14’]

MoHa! / Richard Tuohy

Pour démarrer sa vingt-neuvième saison, le 102 vous invite à un son & lumière.
MoHa! c’est de la musique qui éblouit. Anders Hana (guitare et machines) et Morten J. Olsen (batterie) jouent à la guerre entre le numérique et l’analogique, tout en nous lançant des rafales d’éclairs au visage. A coup sûr, les murs du 102 vont vibrer, et nos rétines prendre un bon coup de jeune.
Pour écouter MoHa : http://www.myspace.com/themoha

Fin septembre et début octobre, Richard Tuohy est en résidence au laboratoire cinématographique artisanal MTK ; nous avons sauté sur l’occasion pour l’inviter au 102. Ses films débordent d’un plaisir communicatif à jouer avec les images. Et si la musique de Moha crée de la lumière, les images de Richard Tuohy, elles, créent de la musique.
– Horizontals [2008 / 16 mm triple écran / coul / son / 11’]
– Iron-wood [2009 / 16 mm / n&b / son / 8’]
– Flyscreen [2010 / 16 mm / n&b / son / 8’]
– Etienne’s hand [2011 / 16 mm / n&b / son / 13’]

Des extraits des films de Richard Tuohy : http://vimeo.com/21512772

Spectres

De Sven Augustijnen [2011, HD vidéo, 104’].

Spectres nous plonge dans la page la plus sombre de la décolonisation du Congo belge :l’assassinat de Patrice Lumumba, artisan de l’indépendance.

À travers cet essai cinématographique, le plasticien Sven Augustijnen interroge lamanière dont se fabrique, se raconte et s’écrit l’histoire officielle par ceux qui en ont étéles protagonistes. Il fait surgir les fantômes cachés derrière les événements d’un passéencore en grande partie inassumé. Il s’intéresse moins à l’histoire des relations de laBelgique à son ancienne colonie, qu’aux fantasmes qui hantent les institutions politiqueset sociales, où s’entremêlent grandeur de la nation et défense de l’honneur familial desélites qui nous gouvernent.
Article paru dans le Petit Bulletin…

Mention spéciale du Grand prix de la Compétition Internationale, Prix des Médiathèques et Prix du GNCR au FIDMarseille 2011

Nitrate Kisses

De Barbara Hammer [1992, 16mm, n&b, 67’].
« Construis ton autobiographie avant qu’on ne le fasse à ta place. » Barbara Hammer
Ce film à la forme expérimentale voyage à travers une diversité de matières : récits d’expériences, films d’archive, vestiges de culture gay et lesbienne du début XIXè, images d’intimité… Il aborde les enjeux de la visibilité, de la représentation de soi, de la construction des identités, des imaginaires collectifs, des mémoires, de la fabrication de l’Histoire.
A partir d’axes croisés entre art, cinéma et représentation des genres et des identités, il s’agit d’élaborer progressivement une Histoire qui nous soit propre, pour ouvrir nos imaginaires et nos constructions au-delà des binarismes traditionnels.

« J’ai fait plus de soixante dix-sept films et vidéos depuis 1972. Tout mon travail tend à montrer, révéler, exprimer ce qui ne l’a pas été avant. J’essaie de donner une voix et des images à ceux dont on a nié l’expression personnelle […] Au fur et à mesure des années, mes films ont évolué vers une forme de montage très référencé, caractérisé par un montage / collage comme un duel entre images et sons. Je cherche à permettre à mon public de se faire son propre film, en travaillant d’une manière non linéaire, métaphorique et fragmentée. […]
C’est un acte politique de travailler et de parler en tant que lesbienne dans le monde de l’art, et de parler en tant qu’artiste d’avant-garde à un public gay et lesbien. Ma présence et ma voix disent les issues possibles à l’homophobie, mais aussi le besoin pour une communauté émergente d’explorer un nouvel imaginaire.
» Barbara Hammer

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Claudio Pazienza s’invite au 102

En collaboration avec l’Ecole d’art de Grenoble, nous avons l’immense joie de vous annoncer la venue du réalisateur Claudio Pazienza, au 102, le 26 novembre.Mettez une croix dans votre agenda, faites un nœud à votre mouchoir, enfin, faites ce que vous voulez mais ne ratez pas cette rencontre unique avec un des cinéastes marquant (et vivant) du cinéma documentaire. A cette occasion, nous projetterons un de ses films : Tableau avec chutes

Tableau avec chutes
un film de Claudio Pazienza
(Belgique – 1997 – Beta sp – 103′)Un ciné-journal drôlatique pas tout à fait intime ni outrageusement public. Après avoir été vérifiés, décortiqués, polissés et calibrés, vos yeux découvrent un inénarrable tableau et quelques figures d’un indicible pays. Le tableau c’est "Paysage avec la chute d’Icare" peint par Pieter Brughel vers 1555. Le pays, c’est la Belgique. Entre les deux, un réalisateur, des chômeurs, des psychanalystes, des philosophes, des Présidents de partis … un Premier Ministre se questionnent assidûment sur un sujet : qu’est-ce donc que REGARDER ? Docte question aux multiples ramifications à laquelle le film veut répondre simplement et avec la complicité d’un invité d’honneur : Icare en personne.

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Festival de la Marionnette

Le 102 et le Festival de la Marionnette s’associent cette année encore pour vous proposer une soirée cinéma et concert autour de de la manipulation d’objets.

Magazine #10
Une programmation de 45 minutes de films expérimentaux et de films d’animation où il sera question de marionnette – forcément, de manipulation et détournement d’images, de found footage, d’opéra comique, de jeu de main et de jeu de vilain… un programme plus particulièrement centré sur l’homme-marionnette où comment le cinéma manipule, joue avec ses stars, les transforme en pantin.

– ALONE. LIFE WASTES ANDY HARDY de Martin Arnold – 1998 / 16 mm / 14′ (extrait)
– FILMARILYN de Paolo Gioli – 1992 / 16 mm / 11′ (extrait)
– COPACABANA BEACH de Vivian Ostrovsky – 1982 / 16 mm / 10′
– TOPIC II de Pascal Baes – 1989 / 16 mm / 7′ (extrait)
– PUBLIC ASTAIRE de Olivier Fouchard – 1996 / Super 8 / 3′

Le Chronophone [France]
Concert mécanique à contre temps. Jéranium et Man’hu fabriquent des machines sonores et accompagnent la musique de leurs machines avec des instruments plus ou moins conventionnels. Le chronophone joue avec la pesanteur et déploie toute une mécanique animée, produisant une musique chaotique ou maîtrisée, chuchotante ou fracassante.
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Retrouvez l’ensemble du programme du Festival de la Marionnette 2011 : http://www.festivaldelamarionnette.org

Life Without Death

De Frank Cole [1998, 35mm, couleur, 83 minutes].

Un film ovni, hors normes, à la mesure du délire de son réalisateur. Une errance solitairesur un chameau en plein Sahara, de la Mauritanie à la mer Rouge, un voyage de 7100 kmset 11 mois aussi physique que métaphysique. Le cinéaste suite à la mort traumatisante deson grandpère a décidé de défier la mort, de la provoquer en personne.

Cole filme admirablement ce voyage intérieur écrasé par les rayons du soleil brûlant,enlisé dans le sable épais. Un pari insensé et absurde, une expérience des limites, où lavictoire de Cole sur la mort n’est en fin de compte que de l’autodestruction..

Dans le cadre du cycle «Traversé par la mort»

The Passing / Mort à Vignole

The Passing de Bill Viola [Etats-Unis, 1991, vidéo, 54’].

OEuvre enivrante, d’une beauté saisissante, The Passing est une méditation sur lepassage des générations, le cycle de la naissance et de la mort dans une famille. Parses images nocturnes en noir et blanc ainsi que sous-marines, Bill Viola nous emmènedans un monde crépusculaire planant au-dessus des frontières de la perception et de laconscience humaine ; entre rêve et cauchemar, entre sommeil et drame du réveil.

Mort à Vignole d’Olivier Smolders [Belgique, 1998, 35mm projeté en dvd, 25’]

À l’occasiond’un film de famille tourné à Venise, Olivier Smolders interroge la façon dont les imagesfamiliales interviennent dans les histoires d’amour et de mort. Prendre une image d’unêtre cher, est-ce déjà accepter l’idée de sa disparition ?

Dossier de presse

Dans le cadre du cycle «Traversé par la mort»