LES FILMS DE LA VILLENEUVE

Achtung! accueille Les films de la Villeneuve qui viendront présenter quelques unes de leurs productions. « Les films de la Villeneuve » est une association installée dans le quartier des Villeneuves à Grenoble et qui, depuis 2010, défend la création de récits et d’images spécifiques, créées in situ, en opposition à l’abondance des représentations banalisées et caricaturales des quartiers populaires.

Les films de la Villeneuve proposent un programme de films en deux parties, villes d’un côté et champs de l’autre:

  • Une première heure sous le signe de l’histoire récente des quartiers populaires, et plus précisément de ce qui les ont fait trembler dans les années 80. Deux films : « ils ont tué Kader » produit et réalisé en 1983 par le collectif Mohamed et « Arpentage » produit et réalisé par les films de la Villeneuve en 2023. Deux films suivis d’un document : l’interview de Bouzid Kara un participant à la marche pour l’égalité et contre la racisme de 1983.
  • Une deuxième heure sous la forme d’une méditation vers un ailleurs, un hors-champ dans une parcelle d’un jardin communautaire de la périphérie grenobloise, ou la vie d’immigré prend une autre forme. Le film « Patience » tourné dans la zone verte de Poisat, a été produit et réalisé par les films de la Villeneuve en 2023.

A World Not Ours

Projection de A World Not Ours film palestinien du réalisateur Mahdi Fleifel.

A World Not Ours dresse le portrait de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ein el-Helweh, dans le sud du Liban. Basé sur des archives de la famille et des séquences historiques, le film est une étude sur l’appartenance, l’amitié et la famille dans la vie de ceux pour qui la dépossession est la norme, et la nostalgie leurs vies quotidiennes.

Jeudi 8 février
Ouverture des portes 19h30
Entrée à 4/5 euros
Repas à 2,50 euros
Projection à 20h30

L’Excentrique Cinéma

// Organisé par l’association Cinex.

Cinex

Depuis 1992, Cinex, l’atelier du cinéma excentrique propose une autre manière de faire et de partager le cinéma à Grenoble. En accueillant des personnes développant des projets de réalisation, en s’inscrivant dans le champ de l’éducation populaire à l’image et aux médias, en œuvrant à la diffusion documentaire et en soutenant des projets de création.

Depuis 2017 nous organisons l’Excentrique Cinéma, des jours de rencontres et de projections autour de films documentaires que le collectif a apprécié et souhaite partager. Le principe est de créer la rencontre et l’échange, c’est pourquoi nous invitons toujours les réalisateur·rices à être présent·es.

 

L’Excentrique 2023

A la suite de notre déménagement à l’anneau de vitesse, nous avons eu envie de nous arrimer au 102 pour l’édition 2023 de l’Excentrique Cinéma. Un lieu refuge, un lieu ami, où les choses sont possibles et où nous pouvons prendre le temps de regarder, discuter et se rencontrer.

Du 12 au 15 décembre, on vous invite à venir découvrir 4 longs métrages documentaires que nous avons particulièrement aimés. Tous seront accompagnés de leurs réalisateurs et réalisatrices, nous pourrons dialoguer avec ielles, manger et boire le temps qu’il faudra.

On a hâte de partager ce programme avec vous.

L’entrée est à prix libre pour l’ensemble des soirées.

Ouverture des portes à 19h30 pour boire et manger.
Début des projections à 20h30, pour toutes les séances.

 

Mardi 12 décembre
Je reviens dans cinq minutes
réalisé par Fantazio, Frédéric Mainçon •  France • 2023 • 87 min • HD • Couleur et n&b

Fantazio, musicien improvisateur, propose à son père un voyage pour aller voir un vieil ami avec qui il était entré en résistance pendant le régime de Vichy. Son père refuse. Autour de ce voyage raté s’en trament d’autres, au travers un temps compté, parfois fait d’éternité.

 

Mercredi 13 décembre
Je ne sais pas où vous serez demain
Réalisé par Emmanuel Roy • France • 2023 • 63 min • Couleur

Reem est médecin généraliste au Centre de Rétention Administrative de Marseille. Des hommes se succèdent devant elle. Leur vie est suspendue et personne ne peut prédire où ils seront envoyés demain.

 

Jeudi 14 décembre
Adieu Sauvage
réalisé par Sergio Guataquira Sarmiento • Belgique • 2023, 2022 • 92 min • HD • n&b

Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento, lui-même descendant d’une communauté autochtone colombienne presque disparue, part à la rencontre des Cacuas pour parler de leurs sentiments, de leurs amours, de leur solitude… et renouer ainsi avec sa propre indianité.

 

Vendredi 15 décembre

Les Oubliés de La Belle Étoile
réalisé par Clémence Davigo • France • 2023 • 106 min • HD • Couleur

Réunis le temps d’un été, Dédé, Michel, Daniel et André dressent un portrait en creux d’une époque, pas si lointaine, où l’enfant devait être plié et redressé. Grâce à leur amitié et leur soutien mutuel, ils décident de briser le silence sur ce qu’ils ont subi lorsqu’ils étaient pensionnaires du centre de redressement catholique La Belle Étoile.

 

 

Cinq caméras brisées – cinéma palestinien

CINQ CAMÉRAS BRISÉES
Film palestinien de Emad Burnat et Guy Davidi

Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un “mur de séparation” qui exproprie les 1 700 habitants de la moitié de leurs terres, pour “protéger” la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin.

La projection sera suivie d’un temps d’échanges en présence notamment de :

– l’Union juive pour la paix (UJFP) [site] ;
Tsedek, collectif de juifs et juives décoloniaux·ales [site] ;
– deux militant·es ayant vécu à Bil’in, lieu de tournage du film, et en lien avec les Anarchistes contre le mur, mouvement dont fait partie Guy Davidi, coréalisateur du film ;

– d’un·e habitant·e de Gaza.

 

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Ouverture des portes à 19h
Entrée à 5 ou 8 €
Assiette à 2,50 €
Projection à 20h

 
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Projection de « Aimer la vie » et « L’Anarchiviste » de Nadia Genet

Les portes ouvrent a 18:30, la projection commence à 20h suivie d’une discussion avec la réalisatrice Nadia Genet.

« Aimer la vie » nous conduit sur les chemins de la mémoire d’Hellyette Bess, 94 ans, militante anarchiste et révolutionnaire…

En route, la réalisatrice Nadia Genet l’accompagne entre souvenirs d’enfance et rencontres avec ses amis de lutte…

Hellyette Bess, revient sur sa vie de militante dans les milieux anarchistes et révolutionnaires.

« Des mots qui pour moi, avant de la rencontrer, évoquaient surtout un drapeau noir, un noir profond, dont Hellyette m’a fait découvrir, petit à petit, toutes les couleurs qui le composent. » – Nadia Genet, réalisatrice

« L’Anarchiviste » , 16’, nous invite à un première rencontre avec Hellyette Bess, ex-prisonnière politique, dans sa bibliothèque de consultation anarchiste.

 

Soirée performance + films de Ben Russell

En présence du réalisateur et avec les projections suivantes :

THE INVISIBLE MOUNTAIN (82:38, S16mm, 2021)
AGAINST TIME (23:00, S16mm, 2022)
CONJURING (25:00, performance, modular / vidéo de synthèse).

18h : ouverture des portes
19h : projection de The Invisible Mountain
20h30 : repas
21h30 : performance + projection de Against Time

Le collectif Achtung! est heureux d’accueillir Ben Russell, figure incontournable du cinéma expérimental contemporain, pour une performance et une projection de ses deux derniers films.

À la fois road trip / tournée de concerts / pèlerinage / état d’altération, The Invisible Mountain revisite Le Mont Analogue de René Daumal (1952), une quête spirituelle hypnotique dont la trajectoire nous mène de la Finlande à la Grèce jusqu’à l’au-delà. Against Time poursuit les investigations de Ben Russell sur la perception du temps et notre écoute de la musique. Le film explore ainsi les possibles rapports image/musique et ouvre une réflexion sur le temps en deux mouvements.

 

 

 

 

A world not ours عالم ليس لنا

Mahdi Fleifel, Palestine, 2012, 93′

Entre archives familiales et film de vacances, le réalisateur filme en  réalité le camp de réfugiés qu’il a quitté enfant pour la Suède, et le monde mental de ses habitants. Il est le témoin d’une profonde mutation de cette jeunesse en colère.

Ouverture des portes à 19h30 pour boire et manger.

Film à 20h30

SOIRÉE ANNULÉE Films de Peggy Ahwesh

SOIRÉE ANNULÉE

Chair dématérialisée des cristaux liquide ; courts métrages de Peggy Ahwesh

Peggy Ahwesh est née en 1954 en Pennsylvanie, inspirée par des cinéastes comme Paul Sharits, Tony Conrad, Carolee Schneeman et Joyce Wieland. À Pittsburgh, dans les années 1970, elle s’est impliquée dans la scène punk rock locale en documentant les groupes punk et en organisant une série de films à Pittsburgh Filmmakers ; son premier cinéaste invité était George A. Romero, qu’elle cite également comme une influence importante.

Son travail couvre un large éventail de formats et de sujets. Pour cette soirée au 102, nous avons choisi une sélection de ses courts métrages numériques et vidéo les plus récents.

Rencontrer des personnages sans chair réelle qui se développent soudainement des corps sortant des contraintes des systèmes de jeu, des fabrications froides de traumatismes vivants, des fantasmes séduisants de jeu dans l’obscurité, des ciels noirs tombant sur l’aura de votre chat. Ces films nous rappellent sans cesse que « comme toute chose, dès qu’on l’a trouvé, on le perd… » dis un mangeur d’étoiles.

Projection de deux documentaires avec le collectif La cyclique autour de la mixité choisie

La cyclique (atelier vélo en mixité choisie à Grenoble) propose ce soir deux films sur des pratiques en mixité choisie de genre. « Le moment des forces » nous montre une journée de formation à la mécanique vélo à Lyon et « La tempête s’annonce » nous emmène à la Silure (Genève) où un groupe de rappeuse-x-s écrit, échange et rappe en mixant création, expression politique et émancipation féministe.

La réalisatrice, Constance Brosse, sera là pour parler de ses films et causer de tout ça. On peut en savoir savoir plus sur son travail en cliquant ici.

Soirée en mixité – ouverte à tout le monde – Entrée gratuite (1 € d’adhésion au 102)

Ouverture des portes à 19 h – petite bouffe et soft à prix libre.

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-Le moment des forces

film, vidéo HD, 32 minutes, 2020

Un atelier d’auto-réparation de vélo à Lyon accueille le collectif À vélo Simone, qui organise des formation à la mécanique vélo par et pour les femmes, personnes trans et non-binaires. Le temps d’une journée, on suit un parcours d’apprentissage, d’échanges, d’entraide et de découverte d’un groupe qui forme un collectif éphémère. Toutes sont ici pour se renforcer mutuellement, s’autonomiser, pour trouver des outils d’émancipation collective et individuelle et s’approprier des savoirs traditionnellement transmis aux hommes.

Savoir réparer un vélo, c’est pouvoir s’en sortir seule et prendre confiance en ses capacités. C’est, en fin de compte, avoir une tout autre perception des distances et de l’espace qui nous entoure. Il s’agit de filmer le processus de formation d’un regard, comment sur un temps court celui-ci devient plus aiguisé et permet de comprendre un objet et son potentiel.

 

-La tempête s’annonce

film, vidéo HD, 37 minutes, 2021

À Genève, dans l’espace autogéré du Silure, se réunissent ponctuellement en mixité choisie un groupe de rappeuse·x·s pour écrire, échanger et rapper ensemble. Cet atelier existe à la fois dans une perspective d’autoformation sur le rap et comme un espace de création, d’expression politique et d’émancipation féministe.

Ce projet est un film réalisé sur deux années, dans la suite d’une recherche sur les outils d’émancipation. J’ai suivi le collectif sur plusieurs ateliers et à d’autres moments de création. Il s’agit ici de mettre en valeur une parole, des textes et des moyens d’expression artistiques et politiques, qui émergent grâce à la création d’un espace dédié, aux échanges et aux partages de techniques.

Les participant·e·x·s des ateliers sont sensibles aux questions féministes, décoloniales, anticapitalistes, antiracistes, etc. et cela prend forme dans les textes qu’iels écrivent et mettent en musique lors des ateliers, qui est le point d’entrée de ce film : comment l’écriture prend ici forme à la fois comme pratique artistique et comme expression politique.

Projection de « La Fabrique du consentement »

13 témoignages, 16 acteur-ices, 2 marionnettes anthropomorphes aux têtes animales, dévoilent des outils de consentement sexuelles verbaux et non-verbaux dans un documentaire québécois plutôt joyeux, décentré de l’agression, soutenue par des choix artistiques expérimentaux, justes et
esthétiques.

« Et si les communautés lesbo-queer avaient quelque chose à partager des singularités de leurs sexualités ? (…) Existe-t-il une zone floue, un continuum entre consentement et agression ? De quelles manières peut-on déjouer la culture du viol et innover en matière de consentement ? Comment la notion d’agression a-t-elle été instrumentalisée historiquement pour exclure les femmes trans ? Au cœur de leurs intimités, les protagonistes du film se mettent en colère, rient, inventent d’autres possibles »

18h : écoute sonore d’un podcast : Consentir sous alcool, est-ce possible ? (30min)
19h : repas
20h : projection du film
21h30 : discussion en présence de la réalisatrice

Bar sans alcool, infokiosque & entrée à prix LIBRE